Mer et littoral

Environnement
Publié le 01/03/2024
Baie des Trépassés - © © Terra/Laurent Mignaux
Le bord de mer est densément peuplé. L'artificialisation est forte et progresse du fait de hauts niveaux de construction. Plus on se rapproche de la côte, plus ce constat est exacerbé, avec des terres agricoles et des milieux naturels de plus en plus morcelés. Ceci n'est pas sans poser de problèmes sur des territoires soumis à de nombreux aléas naturels dont l'érosion côtière et les submersions marines. En mer, surtout à proximité des rivages, les usages se multiplient. La qualité écologique des masses d'eau littorales est plutôt bonne mais de nombreuses pollutions perdurent : apports de nutriments, macrodéchets, algues vertes... Certains territoires étant plus sensibles que d'autres comme les estuaires ou les lagunes.
  • Environnement littoral et marin en France – Synthèse des connaissances en 2023

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    Convoités pour leurs richesses écologiques, paysagères et culturelles ou pour leurs ressources naturelles, les milieux marins et littoraux français sont des territoires où cohabitent de multiples activités économiques. Ces activités agissent de façon directe ou indirecte sur les écosystèmes marins et littoraux et sur leurs capacités à faire face aux changements environnementaux. La stratégie nationale pour la mer et le littoral vise à concilier développement économique et préservation de l’environnement.
  • Les espaces protégés du littoral : entre zones urbanisées et grands espaces naturels

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    Le bord de mer métropolitain offre deux visages qui se succèdent sur les différentes façades maritimes, l’un dominé par de grands ensembles de nature, l’autre marqué par une forte artificialisation. Les espaces protégés y sont également nombreux. Les 504 sites du Conservatoire du littoral et les 65 réserves naturelles s’insèrent dans une occupation du territoire contrastée (zones agricoles, espaces naturels ou tissu urbain dense) jouant des rôles différents : vastes coeurs de nature ici, coupures d’urbanisation là.
  • La distance à la mer : principal facteur de caractérisation sociodémographique du territoire littoral

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    L’utilisation des données sociodémographiques de l’Insee à grande échelle, permet d’analyser finement un territoire à enjeu : le littoral métropolitain. Le bord de mer, bande côtière située à moins de 500 m de la côte, a des caractéristiques sociodémographiques (densité de population, taille des ménages) proches de la moyenne des pôles urbains de métropole. L’arrière-pays, territoire entre 5 000 et 10 000 m de la côte, se rapproche des territoires périurbains.
    Plus de 250 000 personnes habitent à moins de 500 m des côtes en érosion. Elles sont environ 200 000 à habiter à moins d’un kilomètre de la mer, dans des zones basses potentiellement submersibles.
    Une part importante de la population littorale vit à proximité d’un site du Conservatoire du littoral ou d’une réserve naturelle. Vecteur d’appropriation des enjeux de la protection de la nature pour la population, cette proximité constitue également un risque de perturbation/dérangement de la faune et de la flore du bord de mer.
  • Des pressions plus fortes en bord de mer, surtout dans les territoires ruraux et périurbains

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    Le littoral métropolitain est caractérisé par une forte concentration de territoires artificialisés et de population, résidents permanents et touristes. Cette concentration est supérieure à celle observée en moyenne, sur l’ensemble du territoire. Cette emprise humaine ne s’explique pas uniquement par la présence importante de pôles urbains en bord de mer. Les communes littorales périurbaines et de l’espace rural se distinguent nettement de l’ensemble des communes du même type avec des niveaux de pression plus élevés. Ainsi, la construction de logements est 3,5 fois plus forte dans l’espace rural littoral que pour l’ensemble des zones rurales ces dernières années. La majorité des territoires ruraux littoraux subissant les plus fortes pressions est située sur l’arc Atlantique, du Morbihan à la Charente-Maritime.
  • Le sentier du littoral en 2012 : un parcours privilégié pour découvrir le bord de mer et ses enjeux

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    Un peu plus de 4 600 km de sentier sont ouverts sur le littoral métropolitain et près de 1 400 de plus devraient l’être, soit 6 000 km de sentier disponibles à moyen terme. Trois quarts des communes littorales sont concernées, le sentier empruntant très généralement les rivages, au plus près de la mer.
    Que l’environnement soit naturel, entouré de dunes, rochers et marais, ou aménagé par l’homme, le promeneur peut découvrir les richesses biologiques du littoral, ses espaces protégés, mais aussi appréhender les risques naturels qui lui sont propres, tels que l’érosion. Au-delà de son attrait touristique, ce sentier a donc un rôle important d’appropriation des enjeux de ce territoire riche mais vulnérable.
  • Les proliférations d’algues sur les côtes métropolitaines

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    D’importants développements d’algues touchent de nombreux secteurs côtiers sans qu’une diminution puisse être observée ces dernières années. Deux types d’algues sont concernés. Les macroalgues, principalement des ulves, produisent des marées vertes et les algues microscopiques, le phytoplancton, provoquent des eaux colorées, avec un éventuel risque de toxicité. Les algues vertes sont présentes surtout sur les côtes bretonnes et s’étendent en Centre-Atlantique et en Basse-Normandie. Les proliférations d’algues microscopiques sont localisées des Flandres au bassin d’Arcachon et dans les lagunes de Méditerranée. Ces développements peuvent avoir des impacts sur la santé en raison de la libération de toxines par les microalgues, ainsi que sur la biodiversité et l’économie. La majorité des zones littorales est cependant dans un bon état concernant les développements d’algues.
  • Trois quarts des rivages métropolitains sont non artificialisés, mais une part importante est menacée et peu protégée

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    Sur une bande côtière de 250 m, l’artificialisation concerne en moyenne 23 % des surfaces, avec des écarts variant du simple au quadruple selon les régions. Le niveau de protection des espaces naturels y est aussi plutôt élevé. Près d’un sixième du territoire y bénéficie d’une protection élevée – maîtrise foncière, forêt publique ou protection réglementaire – le soustrayant durablement à l’urbanisation. Cependant, près des deux tiers des rivages restent encore non artificialisés et non protégés de manière élevée. Les côtes d’un tiers des communes littorales sont dans cette situation alors qu’elles subissent des pressions démographiques et/ou touristiques croissantes. Ces territoires sont les plus menacés par l’artificialisation. Celle-ci se fait au détriment des espaces naturels et des terres agricoles participant à la trame verte et bleue et au maintien d’espaces de liberté indispensables pour la mer.
  • Démographie et économie des communes littorales des départements ultramarins

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    Ce document présente la situation socio-économique des communes littorales des quatre départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion) et ses impacts sur l’environnement. Il a été corédigé par l’Insee Antilles-Guyane et le Service de l’observation et des statistiques (SOeS) du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.
    Il traite, avec les dernières données disponibles, de l’évolution et de la structure par âge de la population, des soldes naturels et migratoires, des revenus et de l’emploi, en apportant un éclairage plus précis sur le poids de l’emploi touristique et de l’économie maritime, ainsi que des principales conséquences environnementales de la forte pression humaine sur les littoraux insulaires. Les différentes analyses portent sur le littoral dans son ensemble des quatre départements ultramarins étudiés, mais aussi et surtout département par département et façade par façade.
  • Conservation du littoral : de la limitation de l’urbanisation à la préservation de la biodiversité

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    Entre terre et mer, le littoral est un territoire à la fois riche écologiquement mais aussi très convoité. Avec 12 % du linéaire côtier métropolitain sous sa protection, le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres participe, en complément de la loi « Littoral », à la limitation de l’urbanisation des côtes. Il contribue aussi à la mise en œuvre du Grenelle de la mer dont l’un des objectifs est d’atteindre la protection d’un tiers du linéaire côtier, le « tiers sauvage », à l’horizon 2050.
  • Environnement littoral et marin - Édition 2011

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    En s’appuyant sur les informations disponibles (statistique publique, réseaux de suivi de la qualité du milieu marin, enquêtes, rapports, suivi des conventions marines…), ce dossier présente un état des lieux détaillé des principales problématiques environnementales portant sur la mer et le littoral, en métropole et, lorsque les informations sont disponibles, dans les départements d’outre-mer. Tous les thèmes importants sont traités comme la démographie, l’occupation du sol, la biodiversité, les activités maritimes, la qualité du milieu marin ou les risques naturels et industriels.
  • Évolution des flux polluants à la mer

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    La France procède chaque année à l’évaluation des flux polluants rejetés en mer via les cours d’eau au titre des conventions internationales Ospar et Medpol.
    Aux réserves près émises sur la méthodologie proposée par Ospar et appliquée ici, les flux de phosphore dissous ont nettement diminué depuis la fin des années 90, que ce soit en Manche, mer du Nord, dans le golfe de Gascogne ou en Méditerranée. Il est plus difficile de mettre en évidence des tendances sur les flux d’azote, notamment en Méditerranée, en raison des flux liés aux nitrates. Ils sont en effet prépondérants et globalement stables sur la période. Par conséquent, les problèmes d’eutrophisation perdurent. Le flux particulaire est par ailleurs particulièrement important en mer Méditerranée. Les flux restent très dépendants des débits. De ce fait, les tendances relevées ces dernières années sont influencées par les sécheresses répétées de 2003 et 2005.
  • Atlas des îles de l'Atlantique

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    Cet atlas présente de manière synthétique les 16 îles de la façade maritime atlantique composées d’au moins une commune. Réparties dans 5 départements, ce sont les îles suivantes :
    – Côtes d’Armor : Bréhat
    – Finistère : Batz, Ouessant, Molène, Sein
    – Morbihan : Groix, Belle-Île, Houat, Hoëdic, Arz, île aux Moines
    – Vendée : Noirmoutier, Yeu
    – Charente-Maritime : Ré, Aix, Oléron
    Les aspects territoriaux, démographiques, économiques et environnementaux sont abordés en détail et chaque île est présentée sur une double page. Cette synthèse a été rédigée en mobilisant les données de la statistique publique ainsi que celles sur l’occupation du sol et les espaces protégés.
  • Les îles de l'Atlantique : la nature sous la pression du tourisme

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    Les îles de l’Atlantique se démarquent du littoral continental. La population a nettement décliné sur les petites îles au cours des quarante dernières années alors qu’elle a augmenté sur les îles reliées au continent par des ponts – Noirmoutier, Ré, Oléron – et à Belle-Île. Les capacités d’accueil touristique se sont fortement développées. La nature est très présente : landes, dunes et zones humides dominent les paysages et cohabitent avec des terres artificialisées couvrant une part relativement importante de leurs territoires. L’agriculture décline fortement. Le tourisme est essentiel et l’économie résidentielle majoritaire. Cela n’est pas sans poser des problèmes de gestion de l’espace, de l’eau ou des déchets et de maintien de l’équilibre entre activités humaines et protection de la nature.
  • Le littoral, entre nature et artificialisation croissante

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    Le niveau d’artificialisation du littoral est souvent élevé et a beaucoup augmenté ces dernières années. Les zones urbaines, industrielles, réseaux de communication et espaces verts recouvrent 13% des communes littorales, soit 2,7 fois plus que la moyenne métropolitaine. Cette part monte à 27% à moins de cinq cents mètres de la mer. Ces territoires cohabitent avec des espaces naturels ouverts, des zones humides et des surfaces en eau. Les terres agricoles et les milieux naturels sont de plus en plus insérés dans des territoires urbains. Ils se maintiennent difficilement alors qu’ils participent à l’équilibre de l’aménagement du littoral.
  • Un quart du littoral recule du fait de l'érosion

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    Le littoral métropolitain n’est pas stable. Un quart des côtes recule alors que seulement un dixième gagne des terres en mer. Malgré les nombreux ouvrages de défense contre la mer, ces proportions ne varient pas depuis vingt ans et l’ensemble du littoral est concerné. La mobilité des côtes est un phénomène naturel du fait des vagues, du vent, des courants et de la nature des côtes. Elle est cependant amplifiée par les activités humaines. Ainsi, les ports, les quais et les ouvrages de protection bouleversent fortement les courants marins et les transports de sédiments. Le recul des côtes entraîne des dépenses des communes touristiques concernées pour conserver leurs plages. Il peut aussi directement inquiéter les zones urbanisées, nombreuses sur le littoral, ou grignoter des espaces naturels à forte valeur patrimoniale.
  • Le littoral : chiffres clés - Édition 2011

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    Cette publication regroupe 30 fiches sur 30 sujets importants pour le littoral. Cela concerne la démographie, l’occupation du sol, l’économie dont les activités primaires, la qualité de l’eau ou les risques naturels et industriels. Chaque fiche est présentée de manière standard et contient un résumé, l’information générale et détaillée par façade ainsi que les sources et méthodes de traitements employées. Toutes abordent le littoral métropolitain et plus de la moitié traitent aussi des littoraux ultramarins. Certaines sont bâties à partir des méthodologies développées au niveau européen dans le cadre de la mise en œuvre de la recommandation pour la gestion intégrée des zones côtières.