
Le bilan énergétique de la France vise à répondre à deux principales questions : Comment la France s'approvisionne-t-elle en énergie ? Qui consomme quoi ? Traditionnellement axé sur les flux physiques, il décrit aussi désormais les flux monétaires et les prix associés. Il fait l'objet d'une version provisoire dès le mois d'avril suivant l'année étudiée, d'une version courte définitive en fin d'année et d'une version longue au début de l'année suivante. Les chiffres clés de l'énergie, qui s'appuient principalement sur le bilan, fournissent les principales statistiques du domaine sous une forme facile d'accès. Figure aussi dans cette rubrique une publication transversale sur les dépenses publiques de R&D.
Bilan énergétique de la France en 2021 - Synthèse
AccrocheEn 2021, la production d’énergie primaire de la France repart à la hausse (+ 6,7 % par rapport à 2020), sans toutefois retrouver son niveau de 2019. La consommation primaire rebondit plus fortement (+ 7,6 %), en raison de la levée progressive des restrictions liées à la crise sanitaire et, dans une moindre mesure, de températures hivernales plus froides qu’en 2020. Après correction des variations climatiques, la consommation d’énergie finale croît de 4,0 %. Elle diminue dans le résidentiel (- 1,4 % à climat corrigé) mais progresse dans tous les autres secteurs. En particulier, les transports, fortement affectés par la crise sanitaire en 2020, voient leur consommation rebondir de 12,1 %, sans toutefois revenir au niveau de 2019. Au total, les ménages, entreprises et administrations ont dépensé 176 milliards d’euros (Md€) pour leur consommation d’énergie.
Chiffres clés de l'énergie - Édition 2022
AccrocheEn 2021, la branche énergie représente environ 2 % de la valeur ajoutée en France. L’énergie pèse à hauteur de 44 Md€ dans le déficit commercial de la France en 2021 et représente, pour les ménages, une dépense égale à 8,3 % de leur budget en 2020. La production nationale primaire représente un peu plus de la moitié de l'approvisionnement en énergie du territoire. Si la France importe désormais la quasi-totalité des énergies fossiles qu’elle consomme et en a progressivement diversifié la provenance géographique, la mise en place du programme nucléaire lui a permis d’être exportatrice d’électricité depuis une quarantaine d’années. L’électricité et le gaz naturel, moins émetteurs de gaz à effet de serre que le pétrole et le charbon, se sont progressivement substitués à ces derniers dans les principaux secteurs d’activité économique, même si le pétrole demeure prépondérant dans les transports.
Les dépenses publiques de R&D en énergie en 2021 - Hausse des financements alloués au nucléaire
AccrocheLes dépenses publiques françaises de recherche et développement (R&D) en énergie atteignent 1 725 millions d’euros en 2021, après deux années de forte augmentation : + 12 % en 2021 et + 11 % en 2020 en euros constants. En très forte hausse en 2021 (+ 25 %), le nucléaire constitue 56 % des financements publics. Les nouvelles technologies de l’énergie constituent le deuxième poste des dépenses, avec 36 % des financements. La France consacre à la R&D publique en énergie la part de PIB la plus élevée parmi les pays du G7. Elle se distingue des autres pays par une part élevée du nucléaire. Elle est aussi bien positionnée dans les énergies marines, l’efficacité énergétique dans les transports, la production d’hydrogène et le stockage d’énergie.
Bilan énergétique de la France en 2021 - Données provisoires
AccrocheEn 2021, la reprise économique et la levée progressive des limitations de déplacements liées à l’épidémie de Covid ont généré un rebond de la consommation d’énergie dans les transports, l’industrie et le tertiaire. En outre, les températures basses en début et fin d’année 2021, après un hiver 2020 historiquement clément, ont tiré à la hausse la consommation réelle des bâtiments. La plus grande disponibilité du parc nucléaire a favorisé une reprise de la production d’énergie primaire (+ 6,8 %) mais celle-ci progresse moins vite que la consommation primaire (+ 7,7 %), ce qui génère un recours accru aux importations. La facture énergétique de la France s’établit en 2021 à 44 milliards d’euros. Son quasi doublement par rapport à 2020 résulte de la forte élévation des cours des énergies fossiles et, dans une moindre mesure, de la hausse des importations. Le rebond de l’activité et l’hiver plus rigoureux ont entraîné un recours accru aux énergies carbonées.
Bilan énergétique de la France pour 2020
AccrocheMalgré la progression des énergies renouvelables, la production d'énergie primaire de la France décroît de 8,5 % en 2020 par rapport à 2019, en raison essentiellement du recul de la production nucléaire, très affectée par la crise sanitaire. Cette dernière ainsi que, dans une moindre mesure, des températures exceptionnellement douces entraînent une chute de 9,8 % de la consommation primaire, qui s'établit à son plus bas niveau depuis les années 1980. La consommation finale d'énergie baisse fortement dans le secteur productif et, plus encore, dans les transports, alors qu'elle augmente dans le résidentiel à climat corrigé. Au total, les ménages, entreprises et administrations ont dépensé 144 milliards d'euros (Md€) pour leur consommation d'énergie, dont 32 Md€ de taxes énergétiques (nettes des subventions aux énergies renouvelables). Chaque ménage français a dépensé en moyenne 2 690 € en 2020, dont 1 590 € pour l'énergie du logement et 1 100 € pour les carburants.
Données régionales de production et de consommation finale de l'énergie
AccrocheRetrouvez l'essentiel des données disponibles sur l'énergie dans les régions de la France métropolitaine et des DROM (départements et régions d'Outre-Mer), qu'il s'agisse de production ou de consommation finale. Pour les régions de la France métropolitaine, la nouvelle version intègre les données de consommation finale d’énergie par région de 2014 à 2020 après application des règles du secret statistique. Pour les DROM, les données couvrent les années 2013 à 2020.