Des données, statistiques et analyses sur le gaz naturel sont présentées ici. Les échanges extérieurs, la production, les stocks et la consommation de cette forme d’énergie sont analysés dans le bilan annuel de la France, d’un point de vue à la fois physique et monétaire. Une autre publication annuelle est dédiée aux prix du gaz en France et dans l’Union européenne. Des données locales sont en outre diffusées.
Tableau de bord : biogaz pour la production d'électricité - Deuxième trimestre 2024
AccrocheAu 30 juin 2024, 1 097 installations produisant de l’électricité à partir de biogaz sont raccordées au réseau. Cela correspond à une capacité totale installée de 591 MW. Au cours du premier semestre 2024, 4 MW supplémentaires ont été raccordés, mais 10 MW ont été déclassés. Les installations de puissance supérieure à 1 MW représentent 56 % de la puissance installée. Les installations de méthanisation constituent 83 % du parc pour 53 % de la puissance totale. La puissance des projets en file d’attente est de 30 MW au 30 juin 2024. La production d’électricité à partir de biogaz s’élève à 1,5 TWh au cours du premier semestre 2024, soit 0,7 % de la consommation électrique française.
Prix du gaz naturel en France et dans l'Union européenne en 2023
AccrocheBien que les prix du gaz naturel aient baissé sur les marchés de gros, le prix du gaz pour les consommateurs, les ménages ou les entreprises, continue de progresser en 2023. Le prix moyen toutes taxes comprises du gaz naturel facturé aux ménages français s’élève à 115 €/MWh PCS, en augmentation de 20 % par rapport à 2022, dans un contexte de baisse marquée de la consommation (- 18 %). Jusqu’au 1er juillet 2023, le bouclier tarifaire atténue la hausse. Le prix du gaz pour les ménages français se situe désormais dans la moyenne des pays de l’Union européenne.
Pour les entreprises, le prix hors TVA du gaz s’accroît de 11 % à 78 €/MWh PCS, après une année 2022 marquée par de très fortes hausses (+ 67 %, entre 2021 et 2022). En 2023, la hausse concerne les entreprises moins consommatrices, tandis que les grandes consommatrices voient le prix du gaz diminuer.
Prix du gaz et de l’électricité au premier semestre 2022
AccrocheDans un contexte de forte évolution des prix sur le marché de gros, les prix de l’électricité et du gaz aux clients finaux augmentent nettement au 1er semestre 2022, quelle que soit leur catégorie. Entre le 1er semestre 2021 et le 1er semestre 2022, les prix moyens pour les entreprises s’accroissent ainsi de 31 % pour l’électricité et de 103 % pour le gaz. Les entreprises les plus consommatrices, plus sensibles au prix de marché subissent des évolutions encore plus fortes. Du fait notamment des boucliers tarifaires mis en place et de l’inertie des contrats, la hausse des prix est importante toutefois plus modérée pour les ménages : + 7 % pour l’électricité et + 22 % pour le gaz.
Bilan physique et monétaire du gaz naturel 2011-2016
AccrocheLes consommateurs de gaz naturel, ménages et entreprises, ont dépensé 19,7 Md€ en 2016 pour consommer 489 TWh. La production nationale étant marginale, l’approvisionnement de la France en gaz naturel est assuré pour l’essentiel par les importations. La Norvège est le principal fournisseur (43 % des entrées brutes en 2016). Tiré par le prix du pétrole, le prix à l’importation du gaz naturel a atteint son niveau le plus bas de la décennie en 2016 : l’approvisionnement ne représente plus que 43 % du prix moyen hors TVA payé par les consommateurs contre 72 % en 2011. Le coût des infrastructures gazières, les taxes et les marges de commerce ont, à l’inverse, augmenté entre 2011 et 2016. Les gros consommateurs industriels bénéficient de prix plus bas que les ménages en raison de coûts d’infrastructures et de commercialisation moindres ainsi que d’une fiscalité allégée.Le bilan du gaz naturel en France en 2015 : résultats définitifs
AccrocheLa consommation primaire réelle de gaz naturel en France progresse de 7,5 % en 2015, principalement en raison du climat, certes très clément, mais légèrement moins doux qu’en 2014. L’usage du gaz naturel pour la production d’électricité et de chaleur rebondit fortement en 2015, stimulé par la reprise des centrales à gaz. Les livraisons de gaz naturel se redressent, plus modérément, dans la plupart des autres secteurs, cette tendance à la hausse affectant quasiment toutes les régions. En termes d’approvisionnement, la baisse des entrées brutes est plus que compensée par la chute des réexportations, le recours aux contrats de court terme sur les marchés de gros reste attractif et les stocks sont en baisse, conséquence de la reprise des soutirages.