
Des données, statistiques et analyses sur le gaz naturel sont présentées ici. Les échanges extérieurs, la production, les stocks et la consommation de cette forme d’énergie sont analysés dans le bilan annuel de la France, d’un point de vue à la fois physique et monétaire. Une autre publication annuelle est dédiée aux prix du gaz en France et dans l’Union européenne. Des données locales sont en outre diffusées.
Prix du gaz naturel en France et dans l'Union européenne en 2024
AccrocheEn 2024, le prix moyen toutes taxes comprises du gaz naturel facturé aux ménages français s’élève à 130 €/MWh PCS (pouvoir calorifique supérieur), en hausse de 13,4 %.
Le prix du gaz naturel pour les ménages français est supérieur de 14 % à la moyenne des prix de l’Union européenne. Pour les entreprises, le prix hors TVA du gaz est en nette baisse en 2024 (- 18,2 %, à 65 €/MWh PCS), après deux années marquées par de fortes hausses (+ 67 % entre 2021 et 2022 et + 14 % entre 2022 et 2023). Le prix du gaz pour les entreprises reste toutefois l’un des plus élevés parmi les pays de l’Union européenne.
Tableau de bord : biogaz pour la production d'électricité - Premier trimestre 2024
AccrocheAu 31 mars 2024, 1 075 installations produisant de l’électricité à partir de biogaz sont raccordées au réseau. Cela correspond à une capacité totale installée de 586 MW. Au cours du premier trimestre 2024, 3 MW supplémentaires ont été raccordés, mais 6 MW ont été déclassés. Les installations de puissance supérieure à 1 MW représentent 56 % de la puissance installée. Les installations de méthanisation constituent 83 % du parc pour 53 % de la puissance totale. La puissance des projets en file d’attente est de 32 MW au 31 mars 2024. La production d’électricité à partir de biogaz s’élève à 0,8 TWh au cours du premier trimestre 2024, soit 0,6 % de la consommation électrique française.
Prix du gaz et de l’électricité au premier semestre 2024
AccrocheAprès avoir atteint des niveaux historiquement élevés en 2022 et 2023 en raison de la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, les prix du gaz et de l’électricité pour les entreprises sont en baisse au 1er semestre 2024 grâce à la détente des prix observée sur les marchés de gros (respectivement - 11,8 % et - 7,8 % par rapport au 2nd semestre 2023).
La fin du taux réduit de l’accise mis en place dans le cadre du bouclier tarifaire entraîne en revanche une hausse du prix de l’électricité pour les ménages (+ 8 % par rapport au second semestre 2023). L’augmentation du taux de l’accise sur le gaz naturel au 1er janvier 2024 limite, pour sa part, la baisse des prix pour les ménages qui diminuent de 0,7 % sur un semestre.Bilan physique et monétaire du gaz naturel 2011-2016
AccrocheLes consommateurs de gaz naturel, ménages et entreprises, ont dépensé 19,7 Md€ en 2016 pour consommer 489 TWh. La production nationale étant marginale, l’approvisionnement de la France en gaz naturel est assuré pour l’essentiel par les importations. La Norvège est le principal fournisseur (43 % des entrées brutes en 2016). Tiré par le prix du pétrole, le prix à l’importation du gaz naturel a atteint son niveau le plus bas de la décennie en 2016 : l’approvisionnement ne représente plus que 43 % du prix moyen hors TVA payé par les consommateurs contre 72 % en 2011. Le coût des infrastructures gazières, les taxes et les marges de commerce ont, à l’inverse, augmenté entre 2011 et 2016. Les gros consommateurs industriels bénéficient de prix plus bas que les ménages en raison de coûts d’infrastructures et de commercialisation moindres ainsi que d’une fiscalité allégée.Le bilan du gaz naturel en France en 2015 : résultats définitifs
AccrocheLa consommation primaire réelle de gaz naturel en France progresse de 7,5 % en 2015, principalement en raison du climat, certes très clément, mais légèrement moins doux qu’en 2014. L’usage du gaz naturel pour la production d’électricité et de chaleur rebondit fortement en 2015, stimulé par la reprise des centrales à gaz. Les livraisons de gaz naturel se redressent, plus modérément, dans la plupart des autres secteurs, cette tendance à la hausse affectant quasiment toutes les régions. En termes d’approvisionnement, la baisse des entrées brutes est plus que compensée par la chute des réexportations, le recours aux contrats de court terme sur les marchés de gros reste attractif et les stocks sont en baisse, conséquence de la reprise des soutirages.