Les énergies renouvelables

Énergie
Publié le 17/09/2024
Parc éolien de Sud Vienne - © ©Terra/Arnaud Bouissou
Des données, statistiques et analyses sur les énergies renouvelables sont présentées ici. Les échanges extérieurs, la production et la consommation de cette forme d’énergie sont analysés dans le bilan annuel de la France. Une autre publication annuelle est dédiée au suivi de l’objectif fixé par la directive sur les énergies renouvelables. Les chiffres clés de l'énergie fournissent les principales statistiques du domaine sous une forme facile d'accès. Certaines filières en développement font l’objet de tableaux de bord trimestriels.
  • Chiffres clés des énergies renouvelables - Édition 2024

    Accroche
    En croissance régulière depuis plusieurs années, les énergies renouvelables représentent 15,4 % de la consommation d’énergie primaire en 2023. Parallèlement, leur poids dans l’économie française s’est accru : elles sont ainsi à l’origine, en 2021, de 14,4 Md€ d’investissements et de 102 000 emplois en équivalent temps plein. Très diverses, les énergies renouvelables en France regroupent une dizaine de filières. Le bois-énergie et l’hydraulique restent les plus développées, mais l’éolien, le solaire photovoltaïque et les pompes à chaleur sont parmi celles qui progressent le plus ces dernières années. La France est le deuxième producteur européen de biomasse, d’hydroélectricité, de déchets renouvelables et de géothermie. Selon les règles de calcul européennes, la part des énergies renouvelables atteint 22,2 % de la consommation finale brute d’énergie en 2023. En 2022, la France se situait à la 15e position de l’Union européenne pour cet indicateur.

  • Les énergies renouvelables en France en 2023 dans le cadre du suivi de la directive (UE) 2018/2001 - Données provisoires

    Accroche
    La part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie en France, calculée selon les conventions de la directive européenne (UE) 2018/2001 relative à la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables, s’élève à 22,2 % en 2023, selon les données provisoires. Elle progresse de 1,7 point par rapport à 2022. Cette hausse s’explique par l’accroissement des capacités de production dans plusieurs filières renouvelables (éolien, photovoltaïque et pompes à chaleur) alors même que la consommation finale brute d’énergie recule en 2023.
  • Tableau de bord : solaire photovoltaïque - Deuxième trimestre 2024

    Accroche
    Au 30 juin 2024, la puissance du parc solaire photovoltaïque atteint 22,2 GW. Au cours du premier semestre 2024, 2,1 GW supplémentaires ont été raccordés, contre 1,4 GW au cours de la même période de 2023. La production d’électricité d’origine solaire photovoltaïque s’élève à 12,1 TWh au cours du premier semestre de l'année 2024, en hausse de 8 % par rapport à la même période en 2023. Elle représente 5 % de la consommation électrique française sur cette période.

  • Tableau de bord : éolien - Deuxième trimestre 2024

    Accroche
    Au 30 juin 2024, le parc éolien français atteint une puissance de 24,3 GW, dont 22,8 GW d’éolien terrestre et 1,5 GW d’éolien en mer. Au cours du premier semestre 2024, la puissance nouvellement raccordée s’élève à 0,6 GW. La puissance des projets en cours d’instruction s’élève à 16,0 GW, dont 12,8 GW de projets éoliens terrestres et 3,2 GW de projets éoliens en mer. La production d’électricité éolienne s’est élevée à 25,5 TWh au cours du premier semestre 2024, dont 1,8 TWh pour l’éolien en mer. Elle représente 12,1 % de la consommation électrique française du premier trimestre 2024. La production augmente légèrement par rapport à la même période de l'année 2023 (+ 3,2 %).

  • Tableau de bord : biométhane injecté dans les réseaux de gaz - Deuxième trimestre 2024

    Accroche
    Au 30 juin 2024, 694 installations ont injecté du biométhane, après production et épuration de biogaz, dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité s’élève à 12,6 TWh/an, en progression de 5 % par rapport à fin 2023. Une capacité supplémentaire de 593 GWh/an a été installée au cours du premier semestre 2024, inférieure à celle installée au premier semestre 2023 (1 227 GWh/an). Le parc est constitué à 51 % de petites installations d’une puissance inférieure à 15 GWh/an, qui ne représentent que 28 % de la capacité totale installée. Les unités de méthanisation cumulent 92 % de la capacité totale du parc. À la fin du premier semestre de 2024, la capacité des 918 projets en file d’attente est de 14,5 TWh/an, en augmentation de 3 % par rapport à fin 2023. En outre, 13 installations de biométhane hors méthanisation (méthane de synthèse obtenu par pyrogazéification) sont en projet pour une capacité maximale de production de 736 GWh/an.

  • Tableau de bord : biogaz pour la production d'électricité - Deuxième trimestre 2024

    Accroche
    Au 30 juin 2024, 1 097 installations produisant de l’électricité à partir de biogaz sont raccordées au réseau. Cela correspond à une capacité totale installée de 591 MW. Au cours du premier semestre 2024, 4 MW supplémentaires ont été raccordés, mais 10 MW ont été déclassés. Les installations de puissance supérieure à 1 MW représentent 56 % de la puissance installée. Les installations de méthanisation constituent 83 % du parc pour 53 % de la puissance totale. La puissance des projets en file d’attente est de 30 MW au 30 juin 2024. La production d’électricité à partir de biogaz s’élève à 1,5 TWh au cours du premier semestre 2024, soit 0,7 % de la consommation électrique française.

  • La consommation de bois-énergie des ménages en 2020

    Accroche
    Première énergie renouvelable produite et consommée en France, le bois-énergie est utilisé majoritairement dans le secteur résidentiel. 7,4 millions de résidences principales, sur un parc total de 30 millions, sont équipées d’un appareil de chauffage individuel au bois en 2020, qu’il soit utilisé ou non. La consommation des 6,9 millions de ménages qui ont utilisé leur appareil en 2020 s’élève à 66 TWh à climat réel, soit un équivalent de 5,5 stères par logement, ou encore 2,2 tonnes de bois. La consommation est sensible au type d’appareil de chauffage au bois, à l’intensité de l’usage ainsi qu’au type de combustible utilisé. Elle dépend également de la zone géographique et de la surface du logement.