
Viser la sobriété carbone, énergétique et matière, réduire les émissions de polluants dans les milieux naturels, préserver les espaces naturels et gérer durablement les ressources naturelles nécessitent de faire évoluer les modes de production et de développer les activités ayant un impact environnemental favorable à l'environnement. Les activités de l’économie verte répondent à ces objectifs : elles regroupent celles produisant des biens ou services ayant pour finalité la protection de l’environnement ou la gestion des ressources naturelles (éco-activités), et celles dont les activités sont favorables à l’environnement, sans pour autant être leur finalité première (activités périphériques).
Les éco-activités et l’emploi environnemental en 2020
AccrocheEn 2020, les éco-activités représentent 2,2 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des activités économiques et 2,4 % de l’emploi total en France. L’agriculture biologique, les activités de maîtrise de l’énergie, la gestion de déchets et la production d’énergie renouvelable regroupent les volumes d’emploi les plus importants. Entre 2004 et 2020, la valeur ajoutée des éco-activités a progressé à un rythme nettement plus soutenu que dans l’ensemble de l’économie : + 4,1 % contre + 1,9 % en euros courants. Excédentaire entre 2004 et 2019, le commerce extérieur des éco-activités apparaît déficitaire en 2020 en lien avec la forte progression des importations de véhicules électriques et la baisse des montants exportés de matières premières de recyclage.Les éco-activités en France en 2020 – Synthèse des connaissances
AccrocheLes éco-activités regroupent les entreprises, administrations et associations ayant pour finalité la protection de l'environnement ou la gestion durable des ressources naturelles. Si elles occupent une place encore modeste dans l’ensemble des activités économiques françaises, les éco-activités progressent plus vite que l’ensemble de l’économie, tirées par la croissance de l’agriculture biologique, des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie.Emplois et métiers de l’économie verte – Synthèse des connaissances en 2022
AccrocheLes périmètres de l’économie verte restent difficiles à cerner. Pour décrire l’emploi dans ce domaine, deux approches complémentaires sont utilisées. La première estime le volume d’emplois relatifs à la production de biens et services ayant une finalité environnementale ou participant à une meilleure qualité environnementale. La seconde s’intéresse aux métiers visant la protection de l’environnement ou nécessitant un « verdissement » des compétences, sans considération de l’activité de l’entreprise.
Observatoire national des emplois et métiers de l'économie verte - Bilan d'activité 2022 - Orientations 2023
AccrocheLes orientations des travaux de l'Onemev et de ses partenaires pour 2023 confirment la dynamique des projets d'études et de recherches sur l'emploi et la transition écologique, ainsi que le rôle pivot de l'observatoire en tant que « centralisateur » et espace de dialogue favorisant les synergies entre acteurs et la mutualisation des projets.Les métiers de l’économie verte rencontrent des difficultés de recrutement en 2020 et 2021
AccrocheLes projets de recrutement concernant les métiers de l’économie verte représentent 17 % de l’ensemble des intentions d’embauche en 2021, soit près de 460 000 projets exprimés par les employeurs. Plus de la moitié des recrutements dans les métiers de l’économie verte sont estimés difficiles à pourvoir, notamment dans les métiers du bâtiment. Les tensions sont principalement liées à une intensité d’embauche élevée et à un décalage entre les compétences requises par les employeurs et celles dont disposent les personnes en recherche d’emploi.Offres et demandes d’emploi dans les métiers de l’économie verte en 2020
AccrocheEn 2020, 14,1 % des demandes d’emploi et 17,5 % des offres d’emploi déposées par les employeurs auprès de Pôle emploi concernent des métiers verts (à finalité environnementale) ou verdissants (dont les compétences évoluent pour intégrer les enjeux environnementaux). Les métiers verdissants du bâtiment et des transports sont les plus recherchés, à la fois par les employeurs et par les demandeurs d’emploi. S’agissant des métiers verts, ce sont les métiers liés au nettoyage des espaces urbains les plus demandés.
Les demandeurs d’emploi recherchant du travail dans les métiers verts sont moins qualifiés et depuis plus longtemps au chômage que dans les métiers verdissants. Alors que les offres d’emploi sont majoritairement en CDD dans les métiers verts (53 %), elles sont davantage en CDI (46 %) et en intérim (27 %) dans les métiers verdissants.Métiers verts et verdissants : près de 4 millions de professionnels en 2019
AccrocheEn France, en 2019, les emplois de l’économie verte concernent directement près de 4 millions de personnes sur 27 millions d’actifs occupés, recensés par l’Insee. Parmi ces professionnels, une petite partie, 141 000 (soit 0,5 % de l’emploi total) exercent un métier dit « vert », c’est-à-dire qui vise directement à protéger l’environnement. Les autres, près de 3,8 millions d’actifs (soit 14 % de l’emploi), occupent un métier potentiellement « verdissant », autrement dit dont les compétences évoluent pour intégrer les enjeux environnementaux. Les professionnels exerçant un métier vert ou verdissant sont principalement des hommes (81 % contre 52 % pour l’ensemble des métiers). Une part importante dispose d’un diplôme de niveau CAP/BEP (31 % contre 24 % pour l’ensemble des métiers), du fait notamment d’un nombre élevé d’ouvriers.
Observatoire national des emplois et des métiers de l’économie verte - Nouveau périmètre des activités de l’économie verte
AccrocheLes activités de l’économie verte sont constituées de deux ensembles : les éco-activités, au cœur du périmètre, et les activités périphériques. Les éco-activités correspondent à un périmètre de référence défini au niveau d’Eurostat, faisant l’objet d’un rapportage annuel par le SDES et permettant ainsi d’élaborer des comparaisons européennes sur l’emploi environnemental. Le périmètre des activités dites « périphériques » a été mis en place dans le cadre des travaux de l’Observatoire national des emplois et métiers de l'économie verte (Onemev). Les chiffres d’emploi de l’économie verte, estimés annuellement par l'Onemev, permettent de mesurer la part de l’emploi national consacré aux activités liées à l’économie verte à instant t et son évolution au fil du temps.
Ce document présente la méthodologie que l'Onemev a employée pour élaborer le nouveau périmètre des activités de l'économie verte.
Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte - Révision méthodologique du suivi statistique de l’emploi dans les professions vertes
AccrocheCe document présente la révision méthodologique du suivi statistique des emplois dans les professions dites « vertes », initiées début 2019 dans le cadre des travaux de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte (Onemev). La mise en place de cette nouvelle méthodologie s’intègre dans le cadre des travaux de refonte de la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) de l’Insee, qui ont débuté en septembre 2018.
L’Onemev propose deux approches pour mesurer l’emploi dans l’économie verte : l’une repose sur les activités, l’autre sur les métiers. La première mesure les emplois nécessaires à la production de biens et services environnementaux ; la deuxième suit les métiers liés à l’environnement quel que soit le secteur d’activité considéré. C’est la deuxième approche qui est ici considérée.
Le marché de l’emploi de l’économie verte
AccrocheIdentifier et mesurer le verdissement de l’économie n’est pas simple au regard de l’étendue du champ concerné, de l’enchevêtrement des échelles d’approches mobilisées (micro, macro), des informations existantes disponibles... La définition et le suivi d’outils de mesure revêtent alors une grande importance. C’est ce à quoi tente de répondre l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte (Onemev) qui, depuis 2010, œuvre à la structuration d’un système d’observation et de mesure des emplois de l’économie verte.
Ce document vise à rappeler les définitions, concepts et périmètres mis en place par l’Onemev et à présenter ses derniers résultats d’observations et de mesures de l’emploi selon les deux approches considérées : par les activités des entreprises et par les métiers exercés par les individus. Une description du marché du travail complète ces résultats ainsi qu’une présentation détaillée des méthodologies employées.Comprendre l’emploi dans l’économie verte par l’analyse des métiers
AccrocheL’économie verte concerne directement près de quatre millions de personnes en emploi. Seulement 140 000 d’entre elles occupent un métier dit « vert », à finalité environnementale, alors que les autres exercent un métier « verdissant », dont les compétences sont amenées à évoluer afin de prendre en compte les enjeux environnementaux. Ces professions sont avant tout exercées par des hommes, disposant souvent d’un niveau de formation de type BEP/CAP ; les ouvriers y sont largement représentés. Les taux de rotation des emplois concernés sont faibles. Les métiers de l’économie verte ne sont pas épargnés par la dégradation du marché du travail même si les métiers verts sont un peu moins touchés. Par ailleurs, les difficultés de recrutement anticipées par les entreprises sont un peu plus importantes dans les métiers de l’économie verte que dans l’ensemble de l’économie.Activités, emplois et métiers liés à la croissance verte
AccrocheLes activités de la croissance verte couvrent, au-delà des activités environnementales, les champs identifiés par le Grenelle de l’environnement. Elles représentent environ 950 000 emplois (en équivalent temps plein) en 2008.
Des métiers verts ont été identifiés dans le répertoire opérationnel des métiers et des emplois utilisé notamment par Pôle emploi et dans la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles utilisée par l’Insee. À partir de cette sélection, 9 professions vertes ont pu être identifiées correspondant à 132 000 actifs en emploi observés en 2007 avec le recensement de la population.Les éco-activités au niveau européen, une méthodologie partagée, des singularités dans la collecte des données
AccrocheDans le domaine de l’environnement, le développement des statistiques européennes a conduit Eurostat à proposer aux États la mise en place d’outils de suivi des éco-activités. Un manuel de référence, rédigé après concertation au sein d’un groupe de travail, fournit un cadre méthodologique d’identification des éco-produits définissant les éco-activités.
L’ensemble des éco-activités est défini comme étant constitué d’un ensemble hétérogène de producteurs d’éco-produits, c’est-à-dire de technologies, de biens et de services, que l’on peut répartir dans deux groupes : la protection de l'environnement ; la gestion des ressources naturelles. Au sein de chaque groupe de classification, les éco-activités sont classées par « domaine ». Un domaine correspond à un ensemble d’activités remplissant, par leur finalité, une fonction environnementale, par exemple la gestion des déchets, la gestion de l’eau.