Des données, statistiques et analyses sur l’électricité sont présentées ici. Les échanges extérieurs, la production et la consommation de cette forme d’énergie sont analysés dans le bilan annuel de la France, d’un point de vue à la fois physique et monétaire. Une autre publication annuelle est dédiée aux prix de l’électricité en France et dans l’Union européenne. Des données locales sont en outre diffusées.
Prix de l'électricité en France et dans l'Union européenne en 2024
AccrocheLe prix moyen de l’électricité pour les ménages français augmente de 18 % en 2024, soit un rythme très supérieur à l’évolution des prix à la consommation, dans un contexte de sortie progressive du bouclier tarifaire. Le prix de l’électricité pour les ménages français (280 €/MWh) reste légèrement inférieur à la moyenne des prix de l’Union européenne même si l’écart se réduit nettement par rapport aux années précédentes. À l’inverse des ménages, le prix moyen de l’électricité hors TVA pour les entreprises en France baisse fortement (- 20 %) pour la première fois depuis 2020 et se situe légèrement en-dessous de la moyenne de l’Union européenne. Cependant, les prix de l’électricité pour les entreprises restent 1,5 fois plus élevés qu’en 2021, avant la crise énergétique.
Prix du gaz et de l’électricité au premier semestre 2024
AccrocheAprès avoir atteint des niveaux historiquement élevés en 2022 et 2023 en raison de la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, les prix du gaz et de l’électricité pour les entreprises sont en baisse au 1er semestre 2024 grâce à la détente des prix observée sur les marchés de gros (respectivement - 11,8 % et - 7,8 % par rapport au 2nd semestre 2023).
La fin du taux réduit de l’accise mis en place dans le cadre du bouclier tarifaire entraîne en revanche une hausse du prix de l’électricité pour les ménages (+ 8 % par rapport au second semestre 2023). L’augmentation du taux de l’accise sur le gaz naturel au 1er janvier 2024 limite, pour sa part, la baisse des prix pour les ménages qui diminuent de 0,7 % sur un semestre.Tableau de bord : solaire photovoltaïque - Deuxième trimestre 2025
AccrocheAu 30 juin 2025, la puissance du parc solaire photovoltaïque atteint 28,2 GW.
Au premier semestre 2025, 2,9 GW supplémentaires ont été raccordés, contre 2,2 GW sur la même période de 2024.
La production d’électricité d’origine solaire photovoltaïque s’élève à 16,5 TWh au premier semestre 2025, en hausse de 40 % par rapport au premier semestre 2024.
Elle représente, hors autoconsommation, 6,7 % de la consommation électrique française sur cette période.
Les données des DROM et de la Corse n'ont pas pu être actualisées ce trimestre. Les données pour ces régions correspondent au 31 mars 2025.Tableau de bord : éolien - Deuxième trimestre 2025
AccrocheAu 30 juin 2025, le parc éolien français atteint une puissance de 25,4 GW, dont 23,6 GW d’éolien terrestre et 1,8 GW d’éolien en mer. Au cours du premier semestre 2025, la puissance nouvellement raccordée s’élève à 520 MW.
La puissance des projets en cours d’instruction s’élève à 16,8 GW, dont 13,4 GW de projets éoliens terrestres et 3,4 GW de projets éoliens en mer.
La production d’électricité éolienne s’est élevée à 23,2 TWh au premier semestre 2025, dont 2,2 TWh pour l’éolien en mer.
Elle représente 10,0 % de la consommation électrique française du premier semestre 2025, soit 1,2 point de moins qu’au premier semestre 2024.
Une partie des éoliennes du nouveau parc en mer des Îles d’Yeu et de Noirmoutier a commencé à produire de l’électricité. Actuellement de 250 MW ce parc devrait atteindre près de 500 MW de puissance installée dans les trimestres à venir.Tableau de bord : biogaz pour la production d'électricité - Deuxième trimestre 2025
AccrocheAu 30 juin 2025, 1 122 installations produisant de l’électricité à partir de biogaz sont raccordées au réseau. La capacité totale installée s’élève à 585 MW. Au cours du premier semestre 2025, 1 MW supplémentaire a été raccordé et il n’y a pas eu de déclassement lors de cette période. Le développement de la filière connaît un ralentissement conséquent, la puissance de production nouvellement installée étant inférieure de 80 % par rapport à celle du premier semestre 2024.
Les installations de puissance supérieure ou égale à 1 MW représentent 12 % du parc et 55 % de la puissance installée. Les installations de méthanisation constituent 83 % du parc pour 54 % de la puissance totale.
La puissance des projets en file d’attente est de 46 MW au 30 juin 2025.
La production d’électricité à partir de biogaz s’élève à 658 GWh (donnée provisoire) lors du deuxième trimestre 2025, soit 0,7 % de la consommation électrique française.Tableau de bord : biométhane injecté dans les réseaux de gaz - Deuxième trimestre 2025
AccrocheAu 30 juin 2025, 771 installations ont injecté du biométhane, après production et épuration de biogaz, dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité s’élève à 14,8 TWh/an, en progression de 4 % par rapport à fin 2024.
Une capacité supplémentaire de 572 GWh/an a été installée en 2025 (dont 233 GWh/an au deuxième trimestre), en baisse de 12 % par rapport à celle installée au cours de la même période de 2024 (650 GWh/an).
Le parc est constitué à 48 % de petites installations d’une puissance inférieure à 15 GWh/an, qui ne représentent néanmoins que 25 % de la capacité totale installée. Les unités de méthanisation représentent 91 % de la capacité totale du parc.
Au premier semestre 2025, la capacité des 1 050 projets en file d’attente est de 16,7 TWh/an, en augmentation de 14 % par rapport à fin 2024.
En outre, 10 installations de biométhane hors méthanisation (méthane de synthèse obtenu par pyrogazéification) sont en projet pour une capacité maximale de production de 512 GWh/an.Bilan énergétique de la France pour 2023
AccrocheEn 2023, la production d’énergie primaire française progresse de 13,0 %, portée par la reprise de la production nucléaire.
La production primaire d’énergies renouvelables électriques progresse fortement elle aussi du fait de conditions météorologiques, en particulier pluviométriques, nettement plus favorables qu’en 2022 et du développement des capacités éoliennes et photovoltaïques.
La consommation primaire réelle progresse faiblement (+ 1,6 %). Le taux d’indépendance énergétique, ratio de la consommation et de la production primaires, s’accroît de 5,6 points, pour s’établir à 56,3 %. Le déficit des échanges physiques d’énergie diminue de 12 %. La France redevient exportatrice nette d’électricité. Corrigée du climat, la consommation finale à usage énergétique diminue de 4,0 %. Elle décroît dans tous les secteurs, en particulier dans le tertiaire (- 7,8 %) et l’industrie (- 6,5 %), sous l’effet des prix élevés.


