Des données, statistiques et analyses sur l’électricité sont présentées ici. Les échanges extérieurs, la production et la consommation de cette forme d’énergie sont analysés dans le bilan annuel de la France, d’un point de vue à la fois physique et monétaire. Une autre publication annuelle est dédiée aux prix de l’électricité en France et dans l’Union européenne. Des données locales sont en outre diffusées.
Prix de l'électricité en France et dans l'Union européenne en 2023
AccrocheLe prix moyen de l’électricité pour les ménages français augmente de 14,5 %, à un rythme nettement supérieur à l’évolution des prix à la consommation (+ 4,9 %). La hausse est toutefois contenue par la prolongation du bouclier tarifaire. Les ménages français paient l’électricité 18 % moins cher, en moyenne, que les ménages de l’ensemble des pays de l’Union européenne. Le prix hors TVA de l’électricité pour les entreprises françaises augmente de 57 %, hors guichet d’aide. Alors que ce prix était très inférieur à la moyenne de l’Union européenne en 2021 et 2022 (respectivement - 21 % et - 35 %), il dépasse légèrement la moyenne de l’UE en 2023 (+ 0,6 %).
Prix du gaz et de l’électricité au premier semestre 2022
AccrocheDans un contexte de forte évolution des prix sur le marché de gros, les prix de l’électricité et du gaz aux clients finaux augmentent nettement au 1er semestre 2022, quelle que soit leur catégorie. Entre le 1er semestre 2021 et le 1er semestre 2022, les prix moyens pour les entreprises s’accroissent ainsi de 31 % pour l’électricité et de 103 % pour le gaz. Les entreprises les plus consommatrices, plus sensibles au prix de marché subissent des évolutions encore plus fortes. Du fait notamment des boucliers tarifaires mis en place et de l’inertie des contrats, la hausse des prix est importante toutefois plus modérée pour les ménages : + 7 % pour l’électricité et + 22 % pour le gaz.
Tableau de bord : solaire photovoltaïque - Deuxième trimestre 2024
AccrocheAu 30 juin 2024, la puissance du parc solaire photovoltaïque atteint 22,2 GW. Au cours du premier semestre 2024, 2,1 GW supplémentaires ont été raccordés, contre 1,4 GW au cours de la même période de 2023. La production d’électricité d’origine solaire photovoltaïque s’élève à 12,1 TWh au cours du premier semestre de l'année 2024, en hausse de 8 % par rapport à la même période en 2023. Elle représente 5 % de la consommation électrique française sur cette période.
Tableau de bord : éolien - Deuxième trimestre 2024
AccrocheAu 30 juin 2024, le parc éolien français atteint une puissance de 24,3 GW, dont 22,8 GW d’éolien terrestre et 1,5 GW d’éolien en mer. Au cours du premier semestre 2024, la puissance nouvellement raccordée s’élève à 0,6 GW. La puissance des projets en cours d’instruction s’élève à 16,0 GW, dont 12,8 GW de projets éoliens terrestres et 3,2 GW de projets éoliens en mer. La production d’électricité éolienne s’est élevée à 25,5 TWh au cours du premier semestre 2024, dont 1,8 TWh pour l’éolien en mer. Elle représente 12,1 % de la consommation électrique française du premier trimestre 2024. La production augmente légèrement par rapport à la même période de l'année 2023 (+ 3,2 %).
Tableau de bord : biogaz pour la production d'électricité - Deuxième trimestre 2024
AccrocheAu 30 juin 2024, 1 097 installations produisant de l’électricité à partir de biogaz sont raccordées au réseau. Cela correspond à une capacité totale installée de 591 MW. Au cours du premier semestre 2024, 4 MW supplémentaires ont été raccordés, mais 10 MW ont été déclassés. Les installations de puissance supérieure à 1 MW représentent 56 % de la puissance installée. Les installations de méthanisation constituent 83 % du parc pour 53 % de la puissance totale. La puissance des projets en file d’attente est de 30 MW au 30 juin 2024. La production d’électricité à partir de biogaz s’élève à 1,5 TWh au cours du premier semestre 2024, soit 0,7 % de la consommation électrique française.
Tableau de bord : biométhane injecté dans les réseaux de gaz - Deuxième trimestre 2024
AccrocheAu 30 juin 2024, 694 installations ont injecté du biométhane, après production et épuration de biogaz, dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité s’élève à 12,6 TWh/an, en progression de 5 % par rapport à fin 2023. Une capacité supplémentaire de 593 GWh/an a été installée au cours du premier semestre 2024, inférieure à celle installée au premier semestre 2023 (1 227 GWh/an). Le parc est constitué à 51 % de petites installations d’une puissance inférieure à 15 GWh/an, qui ne représentent que 28 % de la capacité totale installée. Les unités de méthanisation cumulent 92 % de la capacité totale du parc. À la fin du premier semestre de 2024, la capacité des 918 projets en file d’attente est de 14,5 TWh/an, en augmentation de 3 % par rapport à fin 2023. En outre, 13 installations de biométhane hors méthanisation (méthane de synthèse obtenu par pyrogazéification) sont en projet pour une capacité maximale de production de 736 GWh/an.
Bilan physique et monétaire de l’électricité 2011-2015
AccrocheLes consommateurs d’électricité (hors le secteur électrique lui-même) ont dépensé 52 Md€ en 2015 pour consommer 446 TWh. Les taxes ont représenté 27 % de cette dépense (dont près de la moitié a contribué à financer les énergies renouvelables électriques et la péréquation géographique), le coût d’acheminement 27 % et celui de fourniture (incluant la production et la commercialisation) 46 %. Les échanges extérieurs présentent par ailleurs un solde positif de 2,3 Md€.
Le résidentiel est le principal secteur consommateur, représentant 35 % des livraisons physiques. Compte tenu de coûts d’acheminement et de commercialisation plus élevés en moyenne pour les ménages que pour les entreprises, le résidentiel pèse davantage encore dans la dépense (48 %). À l’inverse, l’industrie représente 24 % de la consommation physique mais seulement 15 % de la dépense. La part du tertiaire est quant à elle de l’ordre d’un tiers, en unités physique ou monétaire.L’évolution du mix électrique dans le monde entre 1980 et 2010
AccrocheEn 2010, la production mondiale d’électricité est de 21 400 TWh. Celle-ci a été multipliée par 2,5 depuis 1980. Elle est essentiellement d’origine thermique, c'est-à-dire effectuée à partir de charbon, de gaz naturel et de produits pétroliers, à hauteur de 65 %. Toutefois, depuis 1980, le gaz naturel s’est largement substitué aux produits pétroliers.
Les énergies renouvelables représentent un cinquième du mix électrique en 2010, avec une prépondérance de l’énergie hydraulique (83 % de l’électricité renouvelable en 2010) par rapport aux nouvelles énergies renouvelables, éolien et solaire (9 % en 2010).
Enfin, l’énergie nucléaire représente en 2010 13 % de la production mondiale d’électricité, chiffre en hausse de 4 points par rapport à 1980, mais en recul de 5 points par rapport à son maximum de 1996.Données locales relatives aux installations de production d’électricité renouvelable bénéficiant d’une obligation d’achat - année 2017
AccrocheLes données départementales et communales relatives aux installations de production d’électricité renouvelable bénéficiant d’une obligation d’achat sont diffusées dans le cadre de l’arrêté du 14 juin 2011.