France's energy balance describes the supply and consumption of energy, not just from a physical but also from a monetary point of view, thanks to the observation of prices of different energies.
In 2019, primary energy production in France decreased by 2.5% compared to 2018, caused by the drop in nuclear power generation and in spite of the growth in wind, photovoltaic power, and heat pumps in particular. Primary consumption also dropped, but less sharply (-1.4%). End-use energy consumption, itself, corrected for climatic variations, fell by 0.9%, with a more marked decrease in industry and the service sector.
In total, households, businesses and public authorities spent 168 billion euros (€Bn) on their energy consumption. € 53Bn relate to taxes (net of subsidies to renewable energies) and € 39Bn to net imports of energy products. Each French household spent € 3,140 buying energy on average, almost equally on fuel and housing, of which € 1,400 were on taxes.
Principaux chiffres clés
Résumé
— Les prix de l'énergie
Les ménages paient en moyenne l’énergie 2,3 % plus cher en 2019 qu’en 2018. Cette hausse est portée par les prix du gaz et de l’électricité. Les prix des carburants sont stables, dans un contexte de baisse du cours du Brent. L’électricité se renchérit également pour les entreprises. Le secteur productif et particulièrement l’industrie bénéficient en revanche d’une baisse moyenne des prix du gaz naturel, dans le sillage des prix de gros.
— L’approvisionnement énergétique de la France
Le taux d’indépendance énergétique diminue de 0,6 point en 2019, à 54,6 %. En effet, la production primaire baisse plus fortement que la consommation primaire, en raison de la moindre production nucléaire et hydraulique. Le déficit des échanges physiques d’énergie augmente légèrement, de 0,3 %, tiré notamment par les achats de gaz naturel et de produits pétroliers. La baisse des prix des combustibles fait néanmoins baisser la facture énergétique de la France de 3,3 %. Toutes énergies confondues, elle s’élève à 44,3 Md€.
— Transformation, transport et distribution d’énergie en France
Les pertes liées à la transformation, au transport et à la distribution d’énergie diminuent en 2019 de 2,5 %, à 92,6 Mtep, en raison principalement de la baisse de la production nucléaire et des pertes de chaleur induites, mais pas uniquement. En effet, en dehors de la consommation de gaz naturel, dont l’utilisation pour la production d’électricité et de chaleur augmente en 2019, les consommations du secteur de la transformation diminuent pour la plupart des énergies. Ainsi le raffinage de pétrole recule pour la deuxième année consécutive, à la suite de deux grands arrêts de maintenance, et l’activité de la filière fonte baisse nettement sur un an. Au total, les achats en énergie de la branche énergie elle-même se sont élevés à 27,0 Md€ en 2019, dont plus de
80 % pour le raffinage de pétrole.
— La consommation d’énergie par forme d’énergie en France
La consommation primaire diminue en 2019 de 1,4 % en données réelles, à 245,3 Mtep. Après correction des variations climatiques (CVC), cette baisse s’élève à 1,5 %, les températures hivernales ayant été légèrement moins douces en 2019 qu’en 2018. Les poids dans le bouquet énergétique du nucléaire et du charbon déclinent en 2019, tandis que ceux des énergies renouvelables thermiques, du pétrole et du gaz naturel progressent. La consommation finale diminue modérément à climat constant, de 0,9 %. Au total, les ménages, entreprises et administrations ont dépensé 167,8 Md€ en 2019 pour satisfaire leurs besoins en énergie. Les produits pétroliers représentent plus de la moitié de cette dépense nationale en énergie et l’électricité près d’un tiers, loin devant les autres énergies.
— La consommation d’énergie par secteur ou usage en France
La consommation finale d’énergie baisse de 0,7 % en 2019 en données réelles, à 152,8 Mtep. Corrigée des variations climatiques, elle diminue de 0,9 %, dans un contexte de croissance modérée du PIB. Cette baisse est le fait de la consommation finale à usage énergétique (- 1,0 %), alors que celle à usage non énergétique progresse de 0,9 %. Dans le détail, la consommation finale énergétique à climat constant diminue dans quasiment tous les secteurs, sensiblement dans l’industrie (- 2,5 %) et le tertiaire (- 1,8 %), et plus légèrement dans le résidentiel (- 0,8 %) l’agriculture (- 0,7 %). Dans les transports, elle est stable. En 2019, les consommateurs finaux d’énergie ont dépensé 167,8 Md€, soit 0,5 % de moins qu’en 2018 en euros constants.
— Émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie
Les émissions réelles de CO2 liées à la combustion d’énergie en France métropolitaine ont baissé de 1,6 % en 2019. À climat constant, la diminution est comparable (- 1,7 %). Sur le plus long terme, les émissions à climat constant se sont repliées de 19 % depuis 1990. Les transports demeurent le premier secteur émetteur de CO2 (40 %), devant le résidentiel et le tertiaire (22 %), la branche énergie (19 %), l’industrie (15 %) et l’agriculture
(3 %).
Un bilan de l’énergie en 3 étapes
Le bilan énergétique de la France fait l’objet chaque année de trois publications. Dans le courant du printemps, des résultats provisoires relatifs aux grands agrégats de l'année précédente sont publiés. Une seconde publication synthétique, accompagnée de l’ensemble des données détaillées, paraît en fin d’année pour présenter les résultats définitifs. Un bilan détaillé est ensuite publié quelques semaines après.
La synthèse du bilan énergétique pour 2019 est disponible ici :
> Bilan énergétique de la France en 2019 - Synthèse
La version provisoire du bilan énergétique pour 2019 est disponible ici :
> Bilan énergétique de la France en 2019 - Données provisoires
Données
Données annuelles à l'échelon national et pour les DOM.
Résultats des années précédentes
Archives
L'archivage des résultats précédents des bilans énergétiques de la France est accessible sur la bibliothèque numérique de la statistique publique (BNSP).