Fin 2022, le secteur des transports et de l’entreposage emploie plus de 1,4 million de salariés, soit 7,1 % des salariés du secteur privé hors intérim ; les difficultés de recrutement de chauffeurs routiers se maintiennent à un niveau élevé. Le salaire moyen par tête (SMPT) du secteur progresse de 6,0 % en 2022.
Emploi salarié et marché du travail dans les transports au premier trimestre 2024
AccrocheAu premier trimestre 2024, l’emploi salarié hors intérim du secteur des transports et de l’entreposage est de nouveau en hausse (+ 0,2 %, après + 0,2 % au quatrième trimestre 2023). L’emploi intérimaire mobilisé par le secteur rebondit (+ 2,8 %) après deux trimestres de baisse. L’effectif total du secteur s’établit à 1 563 900 salariés. Dans l’ensemble du secteur privé, les effectifs salariés hors intérimaires augmentent au premier trimestre 2024 (+ 0,3 %), tandis que l’intérim est quasi stable (- 0,1 %). Sur le marché du travail, le nombre de demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) dans les métiers du transport et de la logistique (T & L) augmente au premier trimestre 2024 (+ 0,5 %) pour le troisième trimestre consécutif. Le nombre total de demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) est quasi stable au premier trimestre 2024 (+ 0,1 %).
Emploi et salaires dans les transports en 2022
AccrocheAu 31 décembre 2022, le secteur des transports et de l’entreposage emploie plus de 1,4 million de salariés, soit 7,1 % des salariés du secteur privé hors intérim. L’effectif salarié du secteur augmente de 0,7 % en 2022. Cette hausse est davantage marquée dans le transport de voyageurs (+ 1,5 %) que dans le transport de marchandises (+ 0,3 %). Les autres services de transport continuent de créer des emplois à un rythme soutenu (+ 2,9 %) tandis que les effectifs des activités postales s’amenuisent (- 3,9 %). Le salaire moyen par tête (SMPT) du secteur progresse de 6,0 % en raison de la hausse de la masse salariale, portée par les revalorisations du Smic. Sur le marché du travail des métiers du transport et de la logistique, la baisse du nombre de demandeurs d’emploi s’accentue fin 2022 (- 4,7 % après - 2,2 % fin 2021).
Ces résultats sont extraits du Bilan annuel des transports en 2022.Les salaires dans le secteur des transports et de l'entreposage en 2022
AccrocheEn 2022, un salarié du secteur des transports et de l’entreposage gagne en moyenne 2 469 euros nets par mois en équivalent temps plein (EQTP). Compte tenu de l’inflation (+ 5,2 % en 2022), le salaire net moyen en EQTP augmente de 0,7 % en euros constants par rapport à 2021. Les primes de soutien au pouvoir d’achat (prime exceptionnelle de pouvoir d’achat puis prime de partage de valeur) ont contribué à l’augmentation des salaires.
Un quart des salariés du secteur a bénéficié de ces primes en 2022, pour un montant moyen de 666 euros. Dans le secteur des transports et de l’entreposage, les femmes gagnent en moyenne 2,2 % de moins que les hommes en EQTP. Cet écart s’est réduit de 0,3 point par rapport à 2021.
Les femmes salariées dans le secteur des transports et de l’entreposage : regards sur l’égalité professionnelle
AccrocheDans le secteur des transports et de l’entreposage, la part des femmes dans l’emploi salarié est plus faible que dans le secteur privé (27 %, contre 47 %) et très contrastée selon les métiers. Contrairement à l’ensemble du secteur privé, les femmes y occupent un peu plus souvent des emplois de cadres que les hommes (16 %, contre 11 %). Les écarts de taux de temps partiel et de sous-emploi entre les femmes et les hommes y sont également moindres. Au sein de chaque grande catégorie socioprofessionnelle, les écarts de salaire en équivalent temps plein entre femmes et hommes sont légèrement plus marqués que pour l’ensemble du secteur privé. En 2018, les femmes cadres du secteur des transports perçoivent en moyenne un salaire inférieur de 22,8 % à celui de leurs homologues masculins. Cet écart est de - 13,2 % pour les professions intermédiaires, - 6,2 % pour les employées et - 11,1 % pour les ouvrières.
Que représente la logistique dans l’emploi en France ?
AccrocheAu 31 décembre 2015, 1,46 million de salariés travaillaient dans la logistique, soit 9 % de l’emploi salarié du secteur marchand, hors intérimaires. Ces emplois se décomposent pour 47 % en professions spécifiques aux transports de marchandises, 40 % en professions de l’entreposage et de la manutention et 14 % en emplois supports. Les personnes exerçant une profession du transport de marchandises sont majoritairement salariées par des prestataires du transport et de la logistique.Les non-salariés dans le transport - Hausse des effectifs et baisse du revenu d'activité entre 2009 et 2014
AccrocheEn 2014, en France (hors Mayotte), 61 500 personnes exercent une activité non salariée dans le secteur du transport et de l’entreposage, ce qui représente moins d’une personne en emploi sur vingt (4,5 %) contre une sur dix (9,7 %) dans l’ensemble des secteurs hors agriculture. L’activité des non-salariés du transport et de l’entreposage est concentrée dans quelques branches (taxis, transport routier de marchandises). Entre 2009 et 2014, les effectifs non salariés augmentent de 8,3 % dans le transport et l’entreposage, en lien avec la très forte progression du nombre d’auto-entrepreneurs.Le travail et l’emploi dans le transport de marchandises
AccrocheCe document de travail fournit un constat structurel sur le travail et l’emploi dans les transports. Essentiellement centré sur le fret terrestre, par opposition aux autres modes du fret et aux domaines des voyageurs, il étend dans plusieurs de ses articles son champ à la logistique.
Il est constitué de :
- une synthèse : Le travail et l’emploi dans le transport à l’orée d’une transition annoncée ;
- trois articles qui proposent plusieurs angles de vue sur l’état des savoirs statistiques sur l’emploi et le travail dans le transport de marchandises.